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ville de vanves - Page 337

  • CANTON DE VANVES/CLAMART : LES COMMUNISTES EN TERRE DE MISSION

    Pour les communistes, le canton de Vanves/Clamart comme le département des Hauts de Seine sont une terre de mission. A Gauche ils sont les derniers à résister, avec 7 cantons, les autres ayant été éliminé comme les écologistes, ou laminés comme les socialistes qui ont sauvegardé un siége à Montrouge qu’ils pourraient perdre, car le maire Etienne Lengereau s’est porté candidat dans cette commune qui a toujours été détenu par la droite avec ses précédents maires depuis 1967 (Henri Ginoux, Jean Louis Metton)

    A Vanves/Clamart, ses candidats ont ressuscité l’union de la gauche avec Boris Amoroz (PC) ex-conseiller municipal et ingénieur industrie ferroviaire (sur la photo) et Madeleine Bahloul (LFI) documentaliste, avec comme suppléant  Camille Lemarchand vanvéenne, et Gérard Aubineau clamartois, soutenu par le PS. Avec un slogan connu : «Pour le 92, l’humain d’abord» déjà utilisé lors des municipales de 2000 et l’avantage d’être «la première force à gauche au conseil départemental face à la droite, qui tient ses engagements et qui est déterminé à construire une société de liberté, d’égalité, de fraternité avec vous». Avec pour ligne d’attaque « la politique d’exclusion mené par le département le plus riche de France  qui aggrave les inégalités » et le projet de la droite : Fusionner le 92 avec le 78, réduire les budgets pour faire des excédents et faire plaisir aux agences de noation des marchés financiers ». Fermez le ban !  

    Et d’expliquer : «Tous les ans, même avec la crise en 2020, ce sont plus de 500 M€ qui sont inutilisés. Nous avons les moyens de mener une autre politique notamment dans le secteur social. Le demi milliard annuel doit servir aux habitants et non à réjouir les banquiers ! La crise sanitaire  a confirmé les effets néfastes des politiques libérales menées à tous les niveaux. De 2003 à 2020, de Chirace à Macron, les gouvrnement RPR/UMP, PS-EELV, En Marche, ont fermé plus de 95 hôpitaux et et plus de 70 000 lits d’hôpitaux » constatent ils prêt à renforcer les mesures et les actions de solidarité, rétablir les services publics de proximité dont la disparition accroit les inégalités, accorder davantage de moyens à l’accompagnement des populations fragilisées, rejeter aux oubliettes le projet mastodont de fusion 78-92…

    Dans leur programme, Boris Amoroz et Madeleine Bahloul citent 3 projets concernant directement Vanves : Tout d‘abord obtenir le prolongement du tramway T 10 prévu entre la Croix de Berny (Antony) et la place des Gardes (Clamart) pour l’instant, jusqu’à Issy-Corenton Celton, via la gare de Clamart SNCF-Transilien/Grand Paris Express. Pour la petite histoire, Isabelle Debré (LR), vice présidente transports avait obtenu que Ile de France Mobilités,  haute autorité des transports de la Région, engage des études pour prolonger cette ligne de Tramway jusqu’à cette gare de Clamart. Ensuite obtenir la rénovation de la ligne 13 qui dessert Vanves, aujourd’hui la plus saturée d’europe. Enfin, obtenir la gratuité de la navette de Vanves, qui est payante, alors que le Clamibus est gratuit, ce qui explique qu’elle est désertée

  • CANTON DE VANVES/CLAMART : LES MARCHEURS CHERCHENT A S’ANCRER TERRITORIALEMENT

    L'objectif pour LREM est surtout de renforcer l’ancrage territoriale du mouvement comme il l’a fait lors des élections municipales : « Nous avons 150 élus municipaux LREM en étant parti d’une dizaine d’élus N.I. ou d’autres mouvements qui avaient pris l’étiquette LREM depuis 2017. On est dans la poursuite de cet enjeu d’ancrage territorial avec des candidats qui ont été déjà tête de liste aux municipales, des élus municipaux, des gens de la société civile, et à défendre nos valeurs progressistes à l’échelon départemental comme on l’a fait aux municipales » explique Bai-Audrey Achidi Référente LREM 92 qui est trés présente à Vanves lors des actions menées par les marcheurs.

    Ils sont représentés pour cette élection, dans ce canton par Sonia Damlamian et Martin Garagnon (sur la photo avec G.Attal)) qui sont tout à fait représentatif de la diversité des marcheurs:. Sonia Damlanian est une JAM (Jeune avec Macron), clamartoise, membre de la Croix Rouge et surtout de la communauté arménienne où elle est renommée pour ses actions, vient de l’UMP où elle a été secrétaire générale des Jeunes Actifs en 2009. Martin Caragnon, vanvéen depuis 10 ans, vient plutôt de la Gauche,  après avoir vécu à l’étranger, devenu entrepreneur et consultant en communication. Leurs suppléants sont deux JMA parce qu’ils ont voulu donner une grande place aux jeunes incarnant une jeunesse responsable et engagée : Camille Azzi qui habite le Plateau, juriste au ministère des solidarités et de la santé, bénévole dans une association de lutte contre la précarité, Izza Diambo clamartois étudiant à Science Po et fondateur d’une association contre le harcèlement scolaire

    Ils se présentent sous la bannière commune « engagés pour le 92 » en ayant identifié comme thème de campagne, le volet social pour renforcer la cohésion territoriale, en portant leurs valeurs de la relance économique (favoriser l’attractivité et l’innovation au service de l’emploi et de la croissance), sociale (l’aide à l’enfance avec les ASE, favoriser le maintien à domicile des ainés en développant des structures d’accueil adaptés), de l’handicap (en améliorant l’accompagnement et l’inclusion de ces personnes en situation de handicap),  écologique (pragmatique et non punitive) pour accompagner le plan de relance du gouvernemental en étant au plus prés des besoins des altoséquanais

    Les candidats LREM insistent sur trois points avec une illustration vanvéens : Tout d’abord les solidarités : «Nous mettrons en place des agences départementales des solidarités avec un guichet dans toutes les Maisons France Service – le programme régional des marcheurs vise l’objectif d’une par canton -  les Maisons départementales de l’Autonomie et les 3 Maisons de la Justice et du droit du département. Elles seront de vrais interlocuteurs pour les bénéficiaires. Nous renforcerons les équipes de travailleurs sociaux dans l’ensemble des EDAS. Par exemple à Vanves, le pôle situé rue Mary Besseyre ne compte pas suffisamment de travailleurs sociaux pour proposer le niveau d’accompagnement et de proximité suffisant aux personnes en précarité » constatent ils.

    Ensuite la jeunesse : « Afin de prévenir les risques psychosociaux, nous mènerons des actions de prévention pluridisciplinaires autour de la santé mentale, des conduites à risque, du cyberharcèlement, de l’identité numérique, des addictions, de la malnutrition et du surpoids. Les récents drames liés au harcèlement scolaire et les phénomènes très médiatisés à Vanves de violence en bande témoignent de l’importance d’aider la jeunesse à construire les conditions d’un avenir épanoui».

    Enfin l’environnement : « Nous accompagnerons l’évolution nécessaire du parc automobile des Altoséquanais en équipant le réseau départemental de bornes électriques et hydrogène, en développant l’offre de places de parking électriques et hydrogène (objectif 1 place sur 4 dans le mandat), en créant une aide de 500 € pour l’achat et la pose de boîtiers flexfuel (bioéthanol). L’écologie doit être incitative et pragmatique, comme le sont les mesures prises par le Président de la République et le gouvernement. L’environnement est l’affaire de tous et pour cela, il ne peut être un totem confisqué par une minorité dogmatique».

  • CANTON DE VANVES/CLAMART : LES ECOLOGISTES A LA RECONQUETE DU SIEGE PERDU

    L’objectif  pour les écologistes est de retrouver leur siége détenu par un clamartois, Vincent Gazeilles  entre 2001 et 2015, qui était bien seul même apparanté au groupe de gauche (PC/PS) avant le découpage cantonal créant ces binômes et même plusieurs autres siéges selon Brice Loe Mie co-secrétaire départemental EELV22 - avec uniquement des candidats écologistes, ou sinon avec d’autres candidats issus de la gauche plurielle (PS- LFI) : A Vanves Clamart, il s’agit de David Huynh (Génération.S) et Adeline Beving (EELV) qui était sur la liste municipale conduire par Pierre Toulouses à Vanves, avec pour Suppléant Christine Genty et Thibault Lejeune, conseiller municipal de Vanves

    La stratégie des écologistes a toujours été de faire confiance aux militants locaux, d’avoir des candidats là où c’est possible. «On n’est plus sur une logique de donner notre logo pour renforcer d’autres groupes politiques, mais positionner partout des candidats et de voir si on peut ou non s’associer» explique le co-secrétaire départemental EELV. «Le coeur de mon engagement porte sur la défense esfemmes et l’égalité entre les femmes et les hommes pour laquelle je me bats depuis longtemps. Les dispositifs soutenant les femmes dans tous les domaines du quotidien et de tous les âges de la vie seront renforcés» explique Adeline Beving (EELV), 38 ans, responsable innovation dans un média de service public. «Pendant cette période de pandémie, les infirmières les caissières, les éboueurs, les professeurs …ont été en première ligne. Je souhaite maintenant que cette reconnaissance s’exprime en facilitant leir accés à un logement abordable proche de leur travail» ajoute Thibault Lejeune, son suppléant vanvéens

    Les écologistes vont faire campagne en écho avec les régionales, dans les Hauts de Seine, pour en faire un département écologique et solidaire : « Dans un département aux mains d’une majorité départementale responsable du scandale des défaillances de l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE), qui ferme des centres de Protection Maternelle et Infantile (PMI), qui n'a pas anticipé la saturation des collèges sur Clamart, menée sur notre canton par un binôme sans vision d’avenir, nous changerons les orientations du Conseil Départemental pour qu'il devienne un acteur social impliqué dans le quotidien des Vanvéens et Clamartois » expliquent ils en reprenant les mêmes thémes des détracteurs des Hauts de Seine sur « le département qui  est le plus riche de France. Il reporte chaque année un excédent budgétaire d’un demi-milliard d’euros, soit 30% de son budget de fonctionnement, qui depuis plusieurs années n’est pas utilisé pour les habitants. C’est aussi le plus inégalitaire. Et depuis un an, la Covid-19 a amplifié certaines fragilités et augmenté les besoins d’accompagnement. Ce demi-milliard révèle un manque d’ambition en matière sociale, d’innovation économique et environnementale. Plus que jamais le Département doit savoir répondre et consacrer ses moyens pour améliorer le quotidien de ses habitants» affirment ils 

    A Vanves, ils insistent sur plusieurs points : La Réouverture quotidienne du centre de Protection Maternelle et Infantile (PMI) qui n'est accessible que quelques demi-journées par semaine faisant craindre sa fermeture définitive au détriment de la santé des nouveaux nés. Le développement d'une alimentation saine et équilibrée dans les collèges et en circuits courts grâce au renouvellement des prestataires prévues en 2022. La création de nouvelles pistes cyclables sur les routes départementales avenue de la Paix et Charles-de-Gaulle. Enfin, favoriser le maintien à domicile de nos aînés. «Nous agirons pour les habitants les plus fragiles, pour accompagner chacun à chaque âge de la vie, rendre les actions de solidarité du Conseil départemental ambitieuses et accessibles à tous, pour améliorer l'accès au logement à loyer abordable dans nos villes et lancer un grand plan de rénovation énergétique, pour lutter contre les violences sexistes et pour promouvoir l'égalité femme/homme au quotidien et à tous les âges de la vie»